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Le grogneur
17 juillet 2018

Un monde perdu

Voilà comment l'on pourrait qualifier l'endroit que j'ai découvert la semaine dernière, à l'occasion d'un voyage dans la province de Puntarenas, au Costa Rica. Le Parc National de Corcovado est en effet un véritable monde perdu, que j'ai commencé par survoler en hélicoptère avant d'aller l'explorer à pied, accompagné par un guide du cru. L'endroit est fascinant à découvrir, et ce quel que soit l'angle par lequel on décide de l'aborder. C'est un luxuriant mélange de jungle, de marais, de forêts de palétuviers et de plages désolées, entrecoupés par des rivières ou des ruisseaux qui dévalent en cascade. C'est la plus grande forêt tropicale d’Amérique centrale, qui plus est située sur la plaine côtière du Pacifique. Une mosaïque de huit écosystèmes fait logiquement de ce parc un refuge pour les espèces rares. Six races de chats sauvages, des tapirs de la taille d’un poney, des fourmiliers géants, des aras écarlates (grands perroquets) dont l’espèce est menacée. Certes, on n'y voit pas de dinosaure ou de singe géant. Mais tout de même : en ce lieu, l’aigle le plus grand et le plus fort du monde, la harpie, chasse les singes ; les serpents à sonnette y font quelques 3 mètres de long et rôdent à la recherche de petits mammifères ; des basilics traversent en courant des cours d’eau où les crocodiles attendent un meilleur repas et les tortues de mer font leurs nids sur les plages où rôdent régulièrement des requins. De tous les animaux fascinants de Corcovado, le plus convoité par les touristes reste cependant 1e jaguar. Après avoir presque disparu dans les années 1960, le nombre de ces prédateurs a triplé depuis la création du parc en 1975. La coexistence de plusieurs écosystèmes a retenu l’attention des écologistes et ouvert le parc à l’écotourisme. Trois stations de recherche biologique sont reliées par des sentiers rocailleux et rendent la découverte du Corcovado possible. Si j'ai préféré exploré le lieu à pied (ce qui était plus pratique pour observer la faune de plus près), je ne regrette pas pour autant d'avoir fait à cette occasion mon baptême de l'air en hélicoptère. En fait, je songe même à renouveler l'expériencec en France. Redécouvrir ma région vue depuis le ciel promet d'être une expérience fascinante. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité de baptême en hélicoptère.

helico1 (2)

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